À Ottawa, des politiciens et des élites canadiens portent un toast au lancement du chemin de fer du Canadien Pacifique. Le contremaître du chemin de fer, James Nichol, encourage les ouvriers qui frayent le chemin à travers le pays. Finalement, les impénétrables montagnes Rocheuses leur barrent la route. Le Bookman vient à leur secours. Il fournira une main-d'œuvre chinoise bon marché qui permettra à Nichol de conquérir les Rocheuses.
Les ouvriers chinois sont menés à l'intérieur et Lai Gwan, déguisée, défie l'autorité du Bookman dès le début. Celui-ci cherche à son tour à se venger en donnant à Lai Gwan le travail le plus dangereux du camp : planter de la dynamite sur la paroi de la montagne depuis un panier suspendu.
Les travailleurs chinois décident de faire grève, menés par Lai Gwan, après un nouveau décès sans funérailles dignes de ce nom. La grève est réprimée et Nichol empêche Lai Gwan d'être pendu par Manli. Elle découvre que Manli est son père.
Alors que Manli et Lai Gwan se disputent sur leur situation, Lai Gwan raconte la mort d'Ama, qui écrase Manli. Il décide de poser lui-même la prochaine charge explosive. Nichol et Lai Gwan reconnaissent leur amour et suivent Manli dans le tunnel.
Lai Gwan réconforte Nichol, qui est blessé. Ils s'avouent leur amour et s'embrassent. Nichol chante une chanson d'amour à Lai Gwan, l'esprit d'Ama la visite pour l'avertir des dangers qui existent à aimer un homme blanc. Le son des pioches signale le sauvetage de Lai Gwan. Une personne meurt, une autre vit.
Quelques années plus tard, les ouvriers chinois entendent au loin un bruit inquiétant. Le premier train se fraye un chemin à travers les montagnes en direction d'Eagle Pass.
Les bosses font la fête à Eagle Pass. Donald Smith donne le coup de marteau final... mais le rate. Les ouvriers chinois rient. Smith les pousse « hors du tableau ». Un berger annonce que les Chinois ne sont plus nécessaires. Les ouvriers chinois se lamentent. Les plus pauvres seront dispersés comme du riz dans tout le pays. À la fin, il n'y a plus personne pour ramasser les os des morts. Lai Gwan s'avance et dit qu'elle va exercer les droits sacrés de l'enterrement.
Alors que Lai Gwan sanctifie les os, elle convoque les morts et les libère. Les morts la bénissent et lui donnent la possibilité de vivre le reste de sa vie en paix.