« Ma vraie voix, c’est mon cri : OUVREZ VOS YEUX. »

L’Hydrophis est un véhicule de submersion en eaux profondes qui emmène les scientifiques dans des expéditions d’extrême profondeur à des fins de recherche et d’exploration. Au cours d’une expédition récente, une méduse rare, la Stygiomedus Gigantea, a été filmée. Rarement observée, elle est considérée comme l’un des plus grands prédateurs invertébrés de l’écosystème des eaux profondes et on la surnomme la « gardienne du monde souterrain ». Mais une étrange transmogrification a eu lieu sur la Stygiomedusa Gigantea capturée sur la pellicule : elle est enchevêtrée avec une humaine. Qui est-elle ? Quelle est son histoire ? A-t-elle été jetée par-dessus bord après avoir observé accidentellement le déversement de déchets nucléaires lors d’un voyage ? Quand ? Au cours de ce siècle-ci ? Au siècle dernier ? Ou était-ce un accident... elle marchait sur le pont pendant une tempête quand une vague scélérate a fait plonger le navire si violemment qu’elle a glissé dans les vagues ? Mais elle ne s’est pas noyée. Alors que les eaux bouillonnantes l’engloutissaient, une méduse géante l’a prise au piège dans ses bras de 10 mètres de long, semblables à des pagaies, et l’a maintenue. Avec le temps, elle a muté et elle est maintenant attachée à la créature et en dépend... c’est une humaine asservie par un poisson. Quant à ses yeux, ses pupilles ont été imprégnées de matière radioactive, ce qui lui donne une vision accrue et fatale... comme la Méduse de la mythologie grecque. Et de cette même mythologie vient la zone Hadal, nommée d’après Hadès - la région la plus profonde de l’océan située dans les tranchées océaniques. Qui est cette créature qui chante, « Ma vraie voix, c’est mon cri : OUVREZ VOS YEUX. » C’est peut-être un avertissement.

Des sons d’orgue descendants reflètent la descente d’une équipe d’océanographes en expédition sous-marine dans cette scène sinistre. Un piano minimal et un texte récité par un « contrôleur » et deux océanographes racontent le voyage vers les bas-fonds. Une chanson lente et douce suit, chantée par un mystérieux serpent qui entraîne les deux océanographes vers un destin inconnu.