La mission ici était de trouver une histoire qui pourrait fonctionner dans les bâtiments de la Distillerie, qu'ils soient historiques ou contemporains, dans un environnement de pierre, de brique, de chêne, de fer, d'odeurs de poisson, de plafonds de 14 pieds, d'immenses fenêtres d'observation de l'eau. , la ville.

J'ai décidé de demander à un narrateur, grand-père, de raconter l'histoire d'un moment qui a sauvé une vie, un du passé (l'incendie) et un du présent (le travail humanitaire à l'étranger). Le « Elle » dans le titre est le souvenir idéalisé d’une femme, Sarah, qui a sauvé grand-père dans un incendie. Le « moi » est la petite-fille actuelle, Janna, qui part faire du travail humanitaire et doit dire au revoir à son grand-père. En sortant, elle découvre que Sarah a sauvé grand-père et leur fils, mais qu'elle est morte dans l'incendie. La nouvelle compagne de grand-père, que Janna connaissait sous le nom de grand-mère, n'était pas du tout sa grand-mère ; Sarah l'était. Janna se rend compte qu'elle, comme Sarah, « allait sauver le monde » ; d'où le titre "elle est moi".

Nous avions deux voix pour travailler sur cette pièce, mais il nous fallait la troisième, celle de Sarah, alors Lembit a proposé d'utiliser une ligne musicale interprétée par un violoncelle solo (merci à Karen Ouzounian). Cela a créé un lien surnaturel pour les deux voix avec leur passé et une promesse pour l’avenir.

- Katherine Koller